La population n'a pas eu le choix au début de la pandémie. Tout ce qui pouvait encore marcher, réfléchir, respirer sans présenter le moindre soupçon d'être contaminé a été dirigé et invités par les autorités à se rendre dans les centres d'accueil un peu partout dans le pays. Ainsi, la FEDRA a pu dresser un premier bilan qui s'est avéré catastrophique. Un tiers de la population avait périe lors de la première vague du chaos. Et pas seulement à cause du cordyceps. L'armée avait fait son travail, nettoyant les éventuels risques. Depuis, les survivants se classent dans deux catégories.

La plupart des survivants ont acceptés leur destinée et vivent dans des zones de quarantaine où leur sécurité est officiellement assurée. Ils savent que dehors ce n'est plus leur monde, que le danger rôde de toute part et que peut être, ils pourront mourir à peine franchis les portiques militarisés.

Ne voulant prendre aucun risque, les communautaires ont réussi à s'organiser une nouvelle vie. Différente certes mais un semblant de retour à la normale. Certains pêchent, d'autres chassent dans les zones appropriées, les plus doués sont redevenus agriculteurs, d'autres médecins... A Boston et à New York, on a même relancé quelques industries telles que l'industrie pharmaceutique et de l'armement ainsi que les industries alimentaires... des microcosmes qui se sont mis en place afin de répondre à leurs exigences et leurs besoins, tout ça chapeauté par la FEDRA bien entendu.